Notre mission :
Réaliser des projets de coopération internationale à incidence durable;

Contribuer à améliorer le mieux-être et l'autonomie des plus démunis à l'international;
Favoriser l'implication de la population locale.

Nos valeurs:
Respecter les différences culturelles;
S'adapter à d'autres façon de faire dans un partage de connaissances et de compétences.

Le rôle du Volontaire autonome:
Participer aux activités de financement, à la réalisation des projets et aux prises de décisions.

Facebook : Volontaires autonomes Abitibi-Témiscamingue

dimanche 14 novembre 2010

Les Volontaires autonomes comptent sur tous

Les Volontaires autonomes retourneront au Pérou en mars 2011. Présentement plus de vingt personnes de l’Abitibi-Témiscamingue projettent d’aller compléter la construction de la garderie WAWAKUSYI située dans le bidonville de Nueva Esperanza, un des nombreux bidonvilles de la ville de Lima-Pérou.

Comme premier moyen de financement, les Volontaires autonomes ont choisi d’organiser un Quillethon qui se tiendra le dimanche 21 novembre prochain à la salle de quilles MÉGA de Rouyn-Noranda.

Puis, un calendrier 2011 illustré, grâce à la générosité de M. Lucio Pablo Sanchez, un peintre péruvien qui a permis d’utiliser gracieusement les photos de douze de ses merveilleuses toiles. Il s’agit de superbes portraits représentant des enfants péruviens portant fièrement le costume traditionnel de la région où ils habitent.

Ce calendrier a été tiré à 1000 exemplaires et se vend 10 $. Vous pouvez vous le procurer au Centre de solidarité internationale CORCOVADO et auprès des Volontaires autonomes.

Nous invitons tous les Retraités Flyés à venir encourager les Volontaires autonomes à la salle de quilles MÉGA et à acheter un de nos calendriers 2011.

Nous avons besoin de chacun de vous pour mener à bien notre prochaine mission de solidarité internationale.

mardi 13 avril 2010

Séjour dans les hautes Andes

Au moment d'écrire ces lignes, nous profitons de quelques heures de vacances à Huari, la ville la plus proche de Huamparan, le petit village andin où nous nous étions rendus pour remettre sur pied le projet de petites maternelle en milieu rural. L'an dernier, nous avions financé trois petites écoles dans différents secteurs de Huamparan, qui se déploie sur un vaste territoire au sein duquel on ne peut circuler qu'à pied ou à dos d'âne. S'il n'y avait eu qu'une maternelle au centre du village cela aurait signifié une ballade quotidienne de quelques kilomètres dans des sentiers de montagne très abrupts pour de jeunes enfants de 3 ou 4 ans. D'où la nécessité d'organiser plusieurs écoles dispersées sur l'assiette municipale.
Après une année de fonctionnement, deux des trois écoles ont dû être fermées pour diverses raisons. Cette semaine nous avons consolidé celle qui restait, dans le secteur dit «Ogopampa», en la déménageant de local et en formalisant l'embauche d'une nouvelle «promotora» qui avait dû remplacer la première au pied levé en cours d'année 2009. Elle s'appelle Rosita et semble travailler de manière très consciencieuse, tout en montrant une grande facilité d'adaptation à sa classe de 10 ninos. Elle parle couramment le quéchua, la seule langue qu'ils comprennent bien.
Pour la deuxième école, nous avons suivi les recommandations de notre coordonnateur sur place, le professeur Ricardo Asuncion, qui compte 28 années d'expérience dans l'enseignement du primaire en milieu rural et nous avons déménagé le site de l'école dans un autre village qui s'appelle Oshapampa. Comme Huamparan, celui-ci compte plusieurs secteurs dont celui de Yanagaga. C'est là que nous avons transporté tout le matériel et embauché un nouvel animateur, un «varon» (homme) cette fois. Yanagaga est un secteur pratiquement coupé de relations avec l'extérieur. Pas d'électricité, pas de route carrossable, pas de magasins, etc. La seule façon d'y accéder, c'est de grimper la longue et raide pente (subida) à pied ou à dos de cheval. Léandre a fait l'expérience de ce dernier moyen de transport pendant que Daniel combattait le «seroche» (mal des hauteurs) en grimpant le sentier boueux menant au local où se situait la future école. Il s'agit d'une ancienne pharmacie-vétérinaire (les mêmes remèdes pour les humains et les chevaux!!!) recyclée en local communautaire. Gros avantage, ce local est percé d'une fenêtre, en plus de jouir d'une porte vitrée et de murs intérieurs peints en blanc. De sorte que même sans électricité, il y a suffisamment d'éclairage pour permettre la lecture et l'écriture. Pour nous, presque rien à faire pour l'aménager, sauf transporter nos meubles (chaises et tables) ainsi que le matériel scolaire depuis Huamparan. Presque rien ce serait s'il n'y avait pas cette montée d'une heure à dos de cheval ou à pied, après une demi-heure de combi depuis Huamparan.
Monica, Celectina, Ricardo et moi avions mobilisé deux chevaux pour transporter le matériel scolaire et Monica (qui n'était pas assez en forme pour gravir la pente à pied). Assez impressionnant comme voyage à rebours dans le temps (des photos suivront pour mieux se rendre compte de la chose). Puis deux hommes de la communauté de Yanagaga sont partis à cheval pour récupérer nos deux tables et quatre bancs à Huamparan. Il doit y avoir pas moins de 10 km entre des deux villages, dans les chemins tout en montées et descentes. Heureusement, ils connaissaient des pistes ancestrales tracées dans les hauteurs de flancs de montagne. Ce qui leur a permis de se rendre en moins d'une heure, de charger deux tables et deux bancs sur leur cheval et deux autres bancs sur leurs propres épaules et de revenir à pied chez eux, comme s'il s'agissait d'une petite balade dans leur ordinaire! Je n'en revenais tout simplement pas.
Nous avons rencontré les parents, les hommes devant, autour de nous, et les femmes assises à l'écart, silencieuses, tricotant ou filant la laine de leurs moutons. Tout le contraire de Huamparan, où les femmes s'occupent presque seules de l'éducation de leurs enfants et s'assoient directement autour de nous. Les hommes semblaient se préoccuper beaucoup du futur de leur communauté et ont jasé de plusieurs projets possibles avec Ricardo. Ils parlaient dans un mélange de quéchua et d'espagnol qui était difficile à comprendre pour nous, mais qui créait une belle complicité avec Ricardo, Celestina, les seuls de notre groupe à pouvoir se débrouiller en quéchua. On a ensuite partagé avec eux un déjeuner de «papas» (patates) arrosé de thé à la menthe. Le contact a été franc, cordial et direct entre nous, les gringos (pour une fois, je n'étais pas le seul puisque les limenos sont aussi considérés comme des gringos à leurs yeux de provinciaux) et eux, les chollos, les paysans qui sont nés directement de la terre sur laquelle leur lignée subsistait depuis 3 000 ans. Ils en auraient beaucoup à nous apprendre, malgré que ce soit nous qui leur apportons une école.
Les enfants ont reçu leur matériel scolaire. Puis leurs yeux se sont émerveillés en apercevant les jouets que Celestina et Monica avaient ramenés de Lima, jouets et vêtements qui venaient de leur propre famille et n'étaient plus utilisés. Puis la classe a débuté, sans autre cérémonie, avec une séance de casse-tête de bois que les enfants voyaient et manipulaient pour la première fois de leur vie. Le promotoro circulait au milieu d'eux en les aidant gentiment. La petite ruche bourdonnait pendant que les parents s'éloignaient discrètement sur leur monture.
Moins chanceux, nous sommes revenus au bercail à pied, car le combi qui devait nous récupérer au bas de la pente nous a fait faux bond (une habitude par ici). Heureusement, après deux heures de marche, une camionnette qui passait par là nous a récupérés et c'est debout dans la boîte du camion que nous avons franchi les derniers kilomètres, dans la poussière et les bosses. Faute de cheval à quatre pattes ce fut mon initiation aux chevauchées en montagne!!!
En plus de deux écoles, Ricardo nous a proposé un troisième projet, dans la mesure où notre budget le permettait : un atelier d'initiation à l'artisanat ancestral dans le village où il enseigne, soit Chaupiloma. Un village tout aussi inaccessible, mais à 500 mètres plus haut que Yanagaga, lui-même à 200 mètres plus haut que Huamparan qui lui se trouve à 300 mètres au-dessus de Huari. sachant que Huari se trouve à 3 100 mètres au-dessus du niveau de la mer, faite le calcul pour chaupiloma et vous arriverez à 4 000 mètres, dont 800 que nous avons grimpés à pied, accompagné d'un bon mal de tête. Les enfants de Chaupiloma pourront suivre des cours avec des artisans locaux qui leur enseigneront les techniques de travail du bois (ustensiles de cuisine entre autres), et de tissage. Ricardo a plusieurs projets de ce type en cours et se pose en fier défenseur de la culture quéchua. Il exporte les produits artisanaux jusqu'en Italie et ambitionne de maintenir en place la population rurale plutôt que d'en faire un réservoir de main-d'oeuvre bon marché pour Lima. Nous n'avons pu faire autrement que de l'appuyer, malgré la petitesse de nos moyens.
Ainsi s'achève notre périple dans les Andes, un autre Pérou, tellement il est différent de ce qu'on peut voir et entendre sur la «costa», la zone côtière et plus développée du pays. Mais dont le berceau est ici, dans la sierra, aussi bien que dans la jungle amazonienne, à moins de 200 km d'ici.
À plus tard.
Daniel

dimanche 11 avril 2010

Au pays des Incas, les Volontaires autonomes laissent leurs traces.

Le groupe de Volontaires autonomes, cuvée 2010, a accompli un travail extraordinaire en construisant, à la demande de l’Asociacion de promocion, al desarrollo y prevencion al maltrato familiar WARMIKOLLEQ, un mur au tour du terrain de la garderie de Nueva Esperanza.

Il s’agit d’un travail gigantesque puisque ce mur mesure 116 mètres de long et repose sur une base de 77 centimètres dans le sol et s’élève à plus de deux mètres et demi hors sol. Il a fallu près de 9 000 briques, 195 sacs de ciment, 68 mètres cubes de gravier en plus de 26 mètres cubes de grosses roches. À cela, s’ajoute le fer pour solidifier les 39 colonnes en béton armé qui assureront une grande solidité à ce mur contre d’éventuelles coulées de boue.

Il s’agit bien là d’un projet humanitaire à incidence durable ayant un impact positif considérable sur le niveau de vie de la communauté de Nueva Esperanza. Grâce à ce travail, les responsables de la garderie ont déjà reçu une offre pour la construction de deux « casitas » qui permettront à la garderie d’ouvrir ses portes plus rapidement que prévue.

Le groupe de Volontaires autonomes 2010 était formé de 8 femmes et de 7 hommes dont la moyenne d’âge était de 62,5 ans. L’âge des Volontaires autonomes variait entre 53 à 75 ans. À voir ce groupe au travail, nous aurions pu facilement imaginer que ce groupe avait une moyenne d’âge de 20 ans et 42,5 années d’expérience… tant ils étaient efficaces.

Pour favoriser l’implication de la population locale dans les travaux, afin de mettre en valeur le développement durable tout en respectant les différences culturelles, nous avons embauché onze Péruviens qui ont travaillé durant trois semaines avec nous et ont poursuivi le travail deux semaines après notre départ. Si on ajoute à cela le travail d’Hermelinda, de Milagros et de Rocio, les responsables du projet de garderie à Nueva Espéranza et des 10 étudiants (5 Péruviens et 5 Québécois) qui nous ont offert une journée de travail pour nettoyer le terrain, nous arrivons à un total de 39 personnes impliquées dans ce projet.

Une équipe très dynamique qui a trouvé une grande satisfaction dans la réalisation d’un projet qui exigeait un dépassement de soi-même et pour lequel nous avons le droit d’être fiers.

Merci à tous pour votre implication au sein de cette formidable équipe et pour tout le travail que vous avez réalisé à Nueva Esperanza.

mercredi 7 avril 2010

En route pour Huamparan, projet des petites écoles

Aujourd'hui, 7 avril, nous partons dans deux heures pour un long trajet (15 heures environ) en bus jusqu'au petit village de Huamparan, dans les Andes péruviennes à 4 000 mètres d'altitude. Là-bas, nous rencontrerons Ricardo Asencios, un maître d'école du secondaire avec qui nous collaborons depuis l'an passé, pour mettre en place le projet 2010 dans le village où il est lui-même professeur, ainsi que sa femme, Clorinda. On verra si nous maintenons en place les deux écoles maternelles qui ont fonctionné l'an passé et si nous en ouvrirons une nouvelle plus près de l'endroit où il travaille et où on retrouve un groupe de parents décidés à s'impliquer pour assurer le fonctionnement quotidien d'une école maternelle.

Nous avons acheté ici à Lima tous les effets scolaires pour les enfants et les transportons avec nous. Sur place, nous verrons quelles sont les améliorations qui doivent être apportées aux locaux que nous louerons pour les classes de cette année. Puis nous procéderons à l'embauche des animatrices et mettront en place un mécanisme de coordination du contenu pédagogique avec Ricardo et sa femme.

Bonne nouvelle: cette année, une association de bénévoles s'est formée à Lima pour assurer la pérennité du projet. Il s'agit de gens, pour la plupart professionnels (avocats, ingénieur, vétérinaire), qui viennent de la région de Huamparan ou qui y ont des relations et qui ont accepté de remplir toutes les formalités gouvernementales pour s'incorporer. Ils travailleront en étroite collaboration avec la Comisión central de salud qui chapeaute déjà un réseau de petites maternelles fonctionnant selon le même principe dans les zones les plus pauvres de Collique. Nous les avons rencontrés une première fois il y a deux semaines et devrons les revoir à nouveau la semaine prochaine. Ce sont eux qui se chargeront à l'avenir de la coordination administrative du projet, qui nous aideront à trouver des subventions et qui rempliront les formulaires de reddition de comptes pour le gouvernement du Pérou. Nous avons bien confiance en leur dévouement et en leur compétence.

À suivre, à partir de Huari (près de Huamparan) si nous trouvons le temps de vous donner signe de vie.

Daniel et Léandre.

dimanche 4 avril 2010

Hermana Marie Josephe Perrriot

Bien cher ami,

Vous êtes vraiment extraordinaire pour avoir réalisé un si beau et grand travail... Incroyable...Félicitations, c'est vraiment très beau. Vous avez eu du courage...

Je me réjouie pour votre voyage et je vois une fois de plus que vous ne manquer pas d'humour...
A vous et tous vos amis, nous vous souhaitons une Joyeuse fête de Pâques. Merci encore de tout coeur.

Marie Josèphe et ses soeurs.

vendredi 2 avril 2010

Dernières nouvelles - sur l'Amazone

Bonjour à toutes et tous,

Nous venons d'arriver à Iquitos, l'ancienne capitale mondiale du caoutchouc, qui se démène pour survivre depuis que l'arrivée du caoutchouc synthétique a permis de sauver ce qu'il restait d'hévéas (on les nomme ¨cauchu¨ par ici) dans ce coin perdu de l'Amazonie. Nous avons passé 5 jours dans la jungle, Léandre et moi et on a survécu. On n'a pas vu Tarzan, mais il n'était pas difficile à imaginer. Nous avons même fait du camping à 4 heures du plus proche pueblo indigène et à 6 heures de la plus proche ville ayant les services de base (téléphone, hôpital, autos, etc.) Quand je parle d'heures, je parle d'heures de navigation, car ici les seules routes ce sont les rivières, que l'on navigue en ¨péqué-péqué¨ ou en pirogue. Un changement dramatique avec la cohue de la mégalopole, Lima. Mais très agréable changement, à part les maringouins, qui semblent se reproduire ici en nombre suffisant pour peupler toute la planète, Abitibi compris. On a pu apprécier l'efficacité des lits à moustiquaires.

Côté menu, on a découvert le goût délicat du piranha, surtout le roja, le plus féroce. Ça en fait le plus facile à prendre, tellement sa voracité l'emporte sur sa méfiance des hameçons. J'ai renoncé à retenir le nom des milliers d'espèces d'arbres et plantes (rien que pour les palmiers, il y en a 35), des centaines d'espèces d'oiseaux et des dizaines d'espèces de poissons, tortues, lézards et singes que l'on tentait de nous inculquer (en cocama, en castellano et en anglais, les trois versions en même temps). J'en ai écrit quelques-uns pour faire exotique dans les conversations de salon. J'ai dû aussi me familiariser avec la manière de parler l'espagnol par ici. On appelle cela ¨charrapita¨. C'est le nom d'une grosse tortue d'eau douce de par ici. On peut donc dire que l'on parle ici de castellano à la tortue. Un mélange d'espagnol et de langues indigènes, assez déroutant les premières fois qu'on l'entend). Mais on se fait un peu l'oreille après 5-6 jours.

Hasta pronto!
Daniel Gagné

dimanche 28 mars 2010

Infos complémentaires (28 mars 2010)

Aujourd’hui, 28 mars, il n’y a plus que Léandre et moi à Collique. Le reste du groupe s’est dispersé, les uns au centre-ville de Lima et les autres (la majorité) en vacances vers des destinations touristiques (Cusco, Puno, lac Tititcaca, Paracas). Léandre et moi partirons aussi en vacances, mais dans des lieux moins connus, soit l’Amazonie (région d’Iquitos et de Nauta, aux sources de l’Amazone). Nous retournerons la semaine prochaine (5 avril) pour commencer le projet des petites écoles maternelles à Huamparan, pendant que les autres auront déjà rapatrier le Québec.

Concernant le projet de garderie à Nueva Esperanza (un sous-secteur de Collique), nous avons terminé notre implication. Les travailleurs péruviens que nous avions embauchés vont prendre la relève sous la supervision des responsables du groupe Warmicolleq (une association de femmes qui a mis sur pied le projet ici à Collique). Nous leur avons laissé l’argent nécessaire pour terminer complètement la clòture que nous avons érigée au cours de nos trois semaines ici.

La dernière semaine a été très stimulante pour nous car on a pu enfin voir la brique s’élever au-dessus des fondations et du muret que nous avions coulé la semaine précédente. Presque tout le périmètre de 110 mètres a pu être entouré de briques. Il ne manque qu’un dernier bout de mur, dont les fondations ont demandé plus de travail, car il a fallu couler près de 2 mètres de ciment avant d’atteindre le niveau du terrain de la garderie (le terrain a été nivelé avec de la terre de remplissage pour corriger la forte pente qu’il avait au départ). Les maçons péruviens vont prendre la relève et dans moins de 10 jours, auront terminé le travail. La porte principale a aussi pu être installée vendredi (le 26), juste avant notre départ. Les filles du projet ont travaillé fort pour finir la peinture des murs extérieurs du module de la garderie, que nous avions fait installer l’an passé. Dommage qu’on ne puisse vous envoyer de photos « avant-après » pour que vous puissiez mieux imaginer tout le travail qui a été fait en très peu de temps (les photos suivront après notre retour au pays). Notre équipe de près de 10 maçons et assistants péruviens a dû mettre les bouchées doubles pour y parvenir, bien secondée par les Gaétan, Clément et Léandre de notre groupe. Ces derniers ont travaillé sous la chaleur et malgré la gastro qui les a décimés tour à tour, sans jamais se plaindre. Je crois qu’ils ont bien impressionné les maçons péruviens qui les ont acceptés comme étant des leurs, malgré l’obstacle de la langue.

Vendredi (le 26), le travail s’est terminé en beauté grâce à une petite fiesta d’adieu que nous avions organisée avec l’aide précieuse de Rocio et Milagros (de Warmicolleq) qui nous ont concocté de délicieuses « bocadillas » (petites bouchées) agrémentées d’un Pisco sour, pas piqué des vers. Fraternité et alegria nous ont permis de franchir une fois pour toute les barrières entre nos cultures et la langue et c’est en chantant les deux versions (espagnole et française) du « Ce n’est qu’un au revoir, mes frères » que nous nous sommes laissés vers la fin de la journée.

Michel a appris une très bonne nouvelle cette semaine : l’Association Warmicolleq a réussi à convaincre une ONG américaine (United Way) d’avancer les fonds nécessaires pour la construction des autres modules qui manquent pour compléter le projet complet de la garderie. On s’attend à ce que la construction de trois modules de bois ou deux de ciment et briques commence d’ici un mois, possiblement par la même équipe de travailleurs dévoués que nous avons côtoyée lors de notre séjour. C’est donc dire que la garderie serait fonctionnelle dès cette année! Nul doute que le fait d’avoir déjà mis en place les infrastrutures de base aura permis de faciliter l’adhésion au projet pour les Américains. Ainsi notre oeuvre sera un bel exemple de solidarité entre plusieurs peuples.

Plus de nouvelles, dans les semaines qui suivront, des aventures de Léandre et Daniel dans la jungle et ensuite dans les Andes.

Un grand merci à tous ceux et celles qui nous ont encouragé.

vendredi 26 mars 2010

Bonne nouvelle!

L'organisme que nous aidons (Warmikolleq) a obtenu du financement pour terminer la construction des autres modules qui complèteront celui que nous avons installé l'an passé. Il s'agit de l'ONG américain, qui financera la construction d'au moins deux modules de brique ou de trois modules de bois d'ici un mois environ.

Ainsi la garderie pourra être fonctionnelle dès cette année!!!

jeudi 25 mars 2010

Des nouvelles du projet

Des nouvelles de nos travaux en cours.

À ce jour, nous avons travaillé surtout sur le projet de la garderie de Nueva Esperanza. Nous avons terminé les fondations et le muret de support sous la brique tout autour du terrain de plus de 100 mètres de périmètre. Nous avons loué une excavatrice et une bétonneuse pour nous aider ainsi qu'une équipe de maçons péruviens. Les deux portes (une grande et une petite) ont été commandées et seront installées avant notre départ, Dios mediante, la semaine prochaine. Les maçons sont à pied d'oeuvre pour installer la brique (sur une hauteur de plus de 2 mètres) pendant que nous coulons les derniers mètres de fondations et que d'autres appliquent un produit insecticide sur les murs du module de bois qui constitue pour l'instant le seul bâtiment de la garderie. Plus de 25 personnes s'agitent en tous sens sur le chantier qui ressemble à une fourmilière. La chaleur et la "turista"en incommodent plus d'un, mais tout le monde tient le coup. Nous sommes bien décidés à terminer l'ensemble du mur avant la fin de cette semaine. Les trois responsables péruviennes du projet "Creciendo Juntos" (Rocio, Milagros et Hermelinda) nous accompagnent quotidiennement pour nous dépanner et nous faciliter la vie. Vendredi prochain (26 mars), elles vont nous préparer une fête de départ.

Quant aux autres projets, Daniel s'en occupe à travers ses autres occupations au chantier de Nueva Esperanza. Plus d'une centaines de paires de lunettes ont été distribuées à la Comisión central de salud de Collique pour aider ceux qui ne peuvent s'en payer chez un optométriste. Des pyjamas et des couvertures ont été donnés aux femmes et enfants de la Casa Rosa Lluncor ainsi que des effets scolaires pour leurs enfants. Daniel a aussi reçu une soumission pour les effets scolaires nécessaires pour les petites écoles de Collique ainsi que pour le matériel nécessaire pour les réparations qui s'imposent. Il est allé aujourd'hui dans un secteur de Lima appelé "Las Malvinas" pour acheter de la clôture et de la broche. L'achat du matériel scolaire à proprement parler se fera à son retour de Huamparan, car on n'arrive pas à sortir suffisamment d'argent des guichets automatiques pour mener de front tous nos projets.

Ces jours-ci, plusieurs sont fébriles car ils préparent leur semaine de vacances (la semaine prochaine). Plusieurs iront à Cusco et au lac Titicaca, deux hauts-lieux du tourisme au Pérou. Daniel et Léandre quant à eux iront dans la jungle péruvienne, dans un petit village près de Iquitos, à la source de l'Amazone. Ensuite, ils iront dans les Andes, á Huamparan, pour poursuivre le projet des écoles maternelles, commencé l'an dernier. Pour l'instant tout va bien pour tous, malgré de petits ennuis de santé passagers pour certains.

Un beau bonjour à tous ceux qui nous ont supportés avant et pendant notre projet!

lundi 15 mars 2010

Les fondations

Le travail à la garderie avance selon les plans prévus, nous travaillons très fort. Dès lundi matin, nous coulons les fondations (la fouting). Il y a beaucoup de poussière, de roches à transporter mais l'équipe y met tout son coeur.

Hasta pronto!

dimanche 14 mars 2010

Remerciements particuliers

MERCI de tout coeur à Linda Dutil, Nicole Marcil et Nicole Parent, pour leur remarquable implication lors de la levée de fonds pour le projet de garderie Nueva Esperanza.

Par la pensée vous êtes avec nous.

mercredi 10 mars 2010

Début des travaux

Nous arrivons dans nos familles. Chaque volontaire a trouvé la famille qui correspond à ses besoins. Ce séjour ici est un véritable bain de culture. Une immersion dans une langue que nous apprivoisons, pour certains d'entre nous, peu à peu.

Les travaux sur le terrain de la future garderie Nueva Esperanza débutent très lentement. Il a fallu creuser pour retrouver la ligne d'eau qui a été repérée finalement jeudi matin. Le terrain a été balisé selon le plan de la ville.

À tous ceux qui utilisent la pelle, attention aux ampoules.

mercredi 3 mars 2010

Le jour du départ approche

C'est avec beaucoup d'enthousiasme que nous abordons les derniers préparatifs de ce beau projet et tenons à remercier du fond du coeur tous nos partenaires, parents, soeurs, frères et amis qui ont contribué à rendre notre projet réalisable.

Merci de partager notre rêve.

mardi 2 mars 2010

Les Volontaires autonomes 2010



Mesdames :
Éva Bastien, Suzanne Bordeleau, Micheline Boutin,
Françoise Charbonneau, Germaine Darveau, Carmen Demers,
Francine Lamoureux, Thérèse Pelletier.

Messieurs :
Joël Bossé, Clément Boulet, Daniel Gagné, Léandre Lahaie,
Jean-Louis Leclerc, Gaétan Trudel,
Michel Vachon.

Blog :http://volontairesautonomesperou-collique.blogspot.com/

Départ, le 8 mars 2010

Pour le « volontaire autonome », le bonheur réside dans la constante stimulation de soi-même par de nouveaux défis, de nouveaux objectifs; dans la réalisation de projets qui exigent un dépassement de soi-même et pour lesquels nous puissions être fiers.

Michel Vachon

lundi 1 mars 2010

À quelques jours du départ

Les préparatifs vont bon train. Il reste un tas de détails techniques à régler: l'hébergement dans les familles, comment récupérer notre malaxeur à ciment dans la ville de Chosica, au nord de Lima, le recrutement d'un maçon d'expérience, etc. Mais Michel V. a déjà fait un beau travail. Nos deux premières journées à Lima sont planifiées au quart de tour. Reste à savoir comment la "hora peruana" va réagir à tout cela. Faut toujours être prêt à s'adapter aux imprévus quand on part pour ce genre de mission.

Du côté des finances, tous ont fait un très gros travail. Le montant amassé cette année est un record pour nous, soit près de 26 000 $ CDN. Nous espérons pouvoir passer à travers les complications des transferts d'argent là-bas pour arriver à convertir cela en péruviens et péruviennes plus heureux de vivre dans leur pays!!!

Autre bonne nouvelle: jusqu'à la dernière minute la semaine dernière, je n'étais pas certain de pouvoir faire partie du voyage à cause d'ennuis de santé. J'ai reçu jeudi dernier de bonnes nouvelles à propos d'une biopsie effectuée à la mi-février. Je pourrai partir et partager les aventures du groupe cette années!

Il y a eu un "terremoto" (tremblement de terre) au Chili il y a deux jours. Heureusement l'onde de choc n'a pas touché le Pérou. Espérons qu'il n'y aura pas d'autres terremotos dans la zone de "ceinture de feu" qui longe le Pérou pendant notre séjour. On vous tient au courant de nos péripéties au jour le jour dès notre arrivée là-bas.

Daniel

vendredi 5 février 2010

Préparatifs pour le voyage 2010

En 2010 les Volontaires autonomes récidivent!

Cette année, un groupe plus imposant que jamais est sur le pied de départ pour de nouvelles aventures au Pérou. En effet pas moins de 15 Volontaires s'envoleront vers Lima le 8 mars avec plein d'enthousiasme vers la réalisation de nouveaux projets visant à améliorer le sort des défavorisés péruviens.

La levée de fonds a été particulièrement fructueuse cette année. Un grand MERCI à nos généreux donateurs que nous n'oublierons pas lors de notre séjour à l'étranger. Tout près de 20 000 $ ont pu être amassés en quelques mois. Cet argent servira à la réalisation des projets suivants :

  • Construction d'une grande clôture de ciment autour du terrain sur lequel s'érigeront les édifices d'une garderie pour les jeunes enfants de Nueva Esperanza, un secteur limanais près de Collique.

  • Appui au réseau de petites écoles maternelles (casitas) des zones les plus pauvres de Collique (dans les montages) en outillant professeurs et enfants en matériel pédagogique et en rénovant les petites écoles.

  • Consolidation des 3 petites écoles maternelles du village de Huamparan, haut perché dans les Andes péruviennes.

  • Aide financière à la Casa Rosa Lluncor (maison d'hébergement pour les femmes violentées) dans le secteur de Collique.

Pour venir à bout de ces diverses tâches dans un minimum de temps, le groupe se divisera en deux sous-groupes pour terminer les deux premiers projets au bout de trois semaines. Le troisième projet quant à lui, se déroulera après la quatrième semaine alors que le gros des troupes aura déjà quitté pour revenir au pays.

Pour en savoir plus long sur nos péripéties lors de notre séjour nous vous invitons à consulter régulièrement notre blogue.

Le 10 février conférence des Volontaires Autonomes au CEGEP de l'Abitibi-Témiscamingue

Dans le cadre de la Semaine de solidarité internationale, organisée par le Centre de Solidarité internationale Corcovado (auquel les Volontaires autonomes se sont affiliés), Daniel Gagné présentera les différentes réalisations des Volontaires dans le passé ainsi que sa vision des activités de solidarité internationale en général. D'autres conférenciers viendront partager avec l'auditoire leurs expériences et leurs philosophies d'intervention.



Corcovado espère ainsi sensibiliser le plus de gens possibles aux activités d'aide aux populations défavorisées un peu partout dans le monde.



Ceux qui désirent y assister peuvent s'informer directement auprès de Corcovado au numéro (819) 797-8800